P   L   O   R   E   S   I   A

Une rave party. C'est ce qu'il a fallu que l'on attende pour y aller. Cela, croyez nous n'arrivera plus jamais. Au moins une chose est clair, l'entrée sera facile et se fera tant qu'a faire par l'entrée principale, seulement protégée par une motte de terre pour empêcher un véhicule de passer.

​

Le lieu est assez singulier, car c'est un centre de recherche géophysique du CNRS. Mais de singulier nous ne retiendrons que son histoire, car son état lui, est semblable à n'importe quel spot dont l'entrée est facile, c'est à dire totalement délabré. Même le batiment principal de recherche a totalement été nettoyé et placardé de panneaux de bois pour y pratiquer l'airsoft. Mais une autre partie quand a elle retient notre attention : les bunkers. L'ambiance y est radicalement différente. Déjà leurs entrées sont totalement invisibles, tout comme eux, dissimulées derrière un épais tapis de végétation et de ronces.

​

L'intérieur est très glauque, se sont des salles sphériques vides qui devaient servir à des expriences. Elles sont remplies sur leurs murs de milliers de moustiques, qui dorment malgré notre présence. C'est dans cette ambiance, celle que l'on attend d'un exploration, que nous visitons le dernier batiment, le plus grand, le batiment de loisirs (cinéma, bar, chambres etc...)

​

Et là un très violent coup retentit de l'étage supérieur. plus tard des morceaux de verre tombent sans raison dans les pièces derrières nous. Et enfin, alors que l'on croyait à des phénomènes naturels comme les cournats d'air, un bruit presque inaudible nous stoppe net. Provenant de l'étage supérieur, au dessus de nos têtes, un bruit mélodique, que l'on dissocie clairement d'un oiseau ou d'un souffle venteux, pourrait être celui d'un portable. Pas d'autre possibilité.

​

Et partant à la recherche de possibles personnes, dans ce célèbre couloir du mur noir, dans un atmosphère morbide au possible, nous finirons par ne trouver personne. Des personnes plus discrètes que nous, ou peut-être plus fantomatiques.